Soutien pour la famille Ratiani expulsée, mobilisation et actions

APPEL À MOBILISATION
 
« Zurab et Maya Ratiani, ressortissants géorgiens, ont été expulsés sans autre forme de procès le mardi 8 avril 2025, dans des conditions indignes. Ce jour-là, qui aurait dû être une matinée ordinaire pour cette famille discrète, a pris une tournure tragique.
Sous le joug d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) depuis juin 2024, les parents devaient se rendre à la gendarmerie de Pontivy pour signer un registre et prouver leur présence en France tous les jours depuis environ trois semaines. N’ayant pas de voiture, ils étaient conduits par Fabrice, un membre de l’association RESF (Réseau éducation sans frontières) Pays de Pontivy. D’ordinaire, cinq minutes suffisaient pour s’acquitter de cette formalité administrative. Cependant, ce matin-là, les événements ne se sont pas déroulés comme d’habitude. Les gendarmes ont fait sortir les parents par l’arrière de la gendarmerie et les ont emmenés dans un véhicule de police. Escorté par deux autres voitures, le convoi s’est dirigé vers leur domicile à Cléguérec pour récupérer leur fille de 8 ans, Anamaria, qui était en vacances scolaires. Tout laisse à penser que cette opération avait été soigneusement planifiée, avec un avion affrété par la Géorgie attendant à l’aéroport de Rennes pour embarquer des familles géorgiennes.
Cette singularité dans la méthode procédurale témoigne d’une planification minutieuse, reléguant nos amis au rang de variables d’ajustement dans le sinistre scénario qui leur a été réservé. Imaginez seulement le désarroi d’Anamaria, réveillée brutalement par des gendarmes alors qu’elle attendait le retour de ses parents. Quel souvenir gardera-t-elle de notre pays après une telle expérience ?
 
La famille Ratiani était très bien intégrée en France. Maya travaillait à temps partiel en CDI et effectuait en plus plusieurs heures de ménage. Cette pétition vise à obtenir, bien sûr, le retour de la famille Ratiani en France mais aussi à alerter le public sur les méthodes utilisées par nos institutions pour expulser des personnes méritantes qui souhaitent s’intégrer. Il est crucial d’éviter que de tels scénarios ne se reproduisent.
 
Le 8 avril, Zurab, Maya et Anamaria ont été trahis par l’État français, en qui ils avaient placé tous leurs espoirs pour obtenir leur titre de séjour, le précieux sésame leur assurant un avenir pérenne sur notre sol. Ils ont dû endurer de nombreuses humiliations et contraintes, pour être remerciés de cette manière.
 
Cependant, une note positive vient éclaircir le tableau. En effet, un appel est actuellement en cours à la cour d’appel de Nantes et devrait avoir lieu prochainement. L’espoir est ténu, mais il subsiste. C’est pourquoi j’en appelle à toute personne, association ou institution ayant la possibilité d’agir pour permettre à cette famille de revenir parmi nous à se mobiliser, au nom de l’entraide et de la solidarité. J’exhorte les personnes lisant ce texte à ne pas céder aux sirènes de l’indifférence ou de l’égoïsme.
 
Éveillons nos consciences et transformons ensemble ce cas d’école en exception. Apprenons à considérer le sort de ces personnes avec empathie, en les côtoyant dans la vie réelle.
 
Faisons prendre de l’ampleur à cette pétition pour qu’elle devienne virale et qu’elle remonte aux oreilles des personnes en charge de l’instruction du dossier et aussi à celles des responsables politiques à même de prendre les décisions les plus justes pour nous assurer de meilleures lendemains.

Merci de signer la pétition ici !

Pour un monde meilleur et un élan de solidarité,

Jérémie. »