Soutien de la filière bio – jeudi 13 avril – 10h

Les filières bio subissent depuis plusieurs mois une crise sans précédent. Après de nombreuses sollicitations durant des mois, la Conf’, la Fnab et les organisations de producteurs n’ont obtenu que 10 millions d’euros de la part du Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire. 

Devant ce comportement inadmissible des pouvoirs publics nous nous devons de réagir. Sans amélioration et solutions urgentes, de nombreux paysan.ne.s n’arriveront pas à passer l’année, voire l’été !

Aux côté d’Eau et rivières de Bretagne et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest – et avec la participation du GAB 22, de Forébio et de Solidarité paysan – la Conf’ a déjà réuni élus, partenaires et journalistes sur la ferme d’Olivier Tanguy, éleveur de porcs en bio à Plouisy confronté de plein fouet à cette crise. Lors de cette journée, la Conf’ a pu réitérer ses revendications principales : une aide de 15 000 euros par actif et l’application immédiate des 20 % d’alimentation bio dans la restauration collective.

Toutefois alerter ne suffit pas et il nous faut établir un rapport de force avec les pouvoirs publics pour obtenir des solutions en urgence pour toutes les filières bio.

C’est pourquoi la Conf’ vous invite paysans et paysannes à vous réunir devant la préfecture ce jeudi 13 avril matin avec tracteurs et animaux !

Venez nombreux.ses et en force ! Les alertes institutionnelles n’ont rien donné, nous n’avons pas d’autre choix que de nous imposer en force ensemble. Seule une démonstration forte pourra faire avancer cette situation !

A nouveau nous sollicitons nos partenaires et la société civile. La défense de la bio ne saurait être un combat réservé aux paysan.ne.s ! L’agriculture bio paysanne contribue efficacement à la reconquête de la qualité de l’eau, de l’air. Elle contribue à la préservation des paysages, à la conservation des sols. Elle démontre ses performances en faveur du climat et de la biodiversité. Son utilité pour le bien commun mérite qu’elle soit considérée à sa juste valeur. Ce combat concerne toute la société.

Nous n’accepterons aucune déconversion, et refusons de laisser des paysans et paysannes sur le côté !