24 novembre – Contes – Mellionnec

A couteaux tirés – Variations autour du Chaperon – par Hervé Djaccomo

à l’auberge de Mellionnec, 18h30, 5 route des écoles

orga : librairie le temps qu’il fait

à partir de 13 ans

prix libre et conscient au profit de l’association franco-malgache Educ’action

Une nouvelle auberge ouvre à Mellionnec, elle s’appelle A la belle étoile. Le mois de Novembre est l’occasion de découvrir ce beau lieu et cet ambitieux projet. Pour fêter ça, nous délocalisons la librairie pour une soirée, pour vous proposer une soirée contes sur le thème du loup qui aura lieu à l’auberge ( elle se situe à quelques mètres de la librairie)…

“Comme il fallait bien s’occuper le temps du confinement, quoi de mieux que de replonger dans les souvenirs pour collecter quelques histoires familiales à partir d’un objet qui s’est imposé à l’insu de mon plein gré : le couteau, ou plutôt les mille et un usages des couteaux qui ont accompagnés la vie quotidienne de mon grand-père, mais aussi de mon arrière grand-père et de mon oncle…

Oscillant très souvent entre le danger de situations inattendues et la malice nécessaire pour s’en sortir coûte que coûte, j’ai retrouvé des peurs et des ruses pour faire face à un animal encore très présent dans les mémoires et dans le paysage des landes bretonnes : le loup.

Aussi ai-je plongé dans des versions régionales, et souvent méconnues, d’un conte emblématique de la rencontre avec le loup : le Chaperon, qui m’a réservé son lot de surprises, et reste plus que jamais d’ actualité…

Mais, pour faire bonne mesure et tenter de saisir pourquoi un tel animal a suscité tant de hargne, de rancœur, de passion, il m’a fallu aussi replonger dans les décrets et autres réglementations pour mieux comprendre comment les loups ont été éradiqués en quelques décennies à la fin du 19ème siècle.

C’est finalement l’occasion d’évoquer un animal qui, aujourd’hui encore, revêt de multiples images, des plus féroces aux plus érotiques. Images qui dans bien des cas peuvent nous faire sourire, mais aussi réfléchir…”

Hervé Djaccomo