Floréal Roméro, paysan Andalou, animé par l’écologie sociale, était de
passage dans la région bretonne, et pour celles ceux qui l’auraient loupé..
Envie de faire circuler son appel et partager l’intéressant débat radiophonique, débat très inspirant pour continuer à s organiser et lutter ici et ailleurs ensemble.
Parce que ça fait du bien de donner de l’eau au moulin de nos utopies communes
Le programme de ma tournée bretonne organisée par mes éditeurs qui finalement s’est un peu rétrécie….
Annoncée timidement le 1 Janvier, lors de l’envoi d’un article que je trouvais intéressant pour ouvrir le dialogue avec les sensibilités de gauche
A l´heure oú l’on essaye d’en tirer un bilan, il m’a semblé intéressant aussi de convoquer les personnes qui se sont impliquées, tout comme moi, pour “el viaje por la vida” des zapatistes pendant de nombreux mois.
Cela peut nous aider à situer quelles sont les priorités pour le débat autour des propositions que je fais dans mon livre “Agir ici et maintenant”, de les contester, d’en débattre, enfin de les enrichir afin d’essayer de dépasser l’atonie dans laquelle nous sommes confinées, nous toutes, les personnes de “la gauche”., toutes les tendances confondues .
Je désigne par là la “sensibilité de gauche”, comme volonté d’émancipation et non des partis, bien entendu. Il s’agit d’ouvrir le plus possible, le large éventail du dialogue et du débat, partant des féministes et allant jusqu’aux écolos en passant par toutes les personnes essayant de trouver des alternatives concrètes et celles animées par la rage contre le règne de l’argent. A nous toutes et tous, vu ce qui nous tombe dessus, il est urgent que nous puissions trouver les moyens de créer un mouvement capable de regrouper dans le dissensus toutes ces tendances pour ouvrir les voies possibles d’émancipation qui nous soient propres tout comme l’ont fait les zapatistes, partant de leurs traditions. Je vous joins également le lien de mon blog créé par mon ami traducteur Sergio España, pour revoir des articles en français et en espagnol qui pourraient servir aux débats. Un autre s’y ajoutera après sa publication dans le prochain numéro de la revue d’écologie politique COREV, consacrée au livre de Jérôme Baschet, “Basculem :
https://florealmromero.blogspot.com/
Alors, merci de faire circuler cet email vers vos contacts bretons.
Les dégâts humains, sociaux, écologiques engendrés par le capitalisme sont de plus en plus visibles sur toute la planète.
Est-il en voie de s’effondrer ou au contraire de développer encore plus son emprise, utilisant notamment les nouvelles technologies, pour détruire ce qu’il reste de forces collectives et pour accentuer son contrôle sur les individus ?
La réponse est autant dans les enseignements des « brèches de l’Histoire » que dans les résistances d’aujourd’hui.
En 1936, près de 300 collectivités agraires en Aragon se sont organisées sur une base communale, se fédérant régionalement pour se coordonner et s’entraider.
Aujourd’hui, les peuples du Chiapas et les Kurdes du Rojava mettent en place ce qui se rapproche du communalisme libertaire.
À chaque fois ces expériences sociales ouvrant les perspectives d’une société égalitaire sont attaquées par les défenseurs du « vieux monde », les milices communistes d’Enrique Lister en 1937, les para-militaires de l’État mexicain, les troupes turques d’Erdogan.
Il s’agit de faire croire à tous qu’aucun autre monde n’est possible.
Murray Bookchin, redécouvert récemment, est un de ceux qui a vécu de près ces événements sociaux et préconise le communalisme et le fédéralisme libertaire.
Notre invité Floréal Romero, producteur d’avocats en Andalousie, est issu de la tradition anarcho-syndicaliste par son père. Son dernier livre : Agir ici et maintenant – Penser l’écologie sociale de Murray Bookc