Spezet : “De roses, de jasmin et de ronces” – Contes d’Algérie 24 novembre à 16h

“De roses, de jasmin et de ronces”

Contes d’Algérie

« Où l’on constate, au-delà des stéréotypes, que la femme arabo-musulmane est moins soumise que d’aucuns aimeraient à le croire… ».

” Dès le début du spectacle, le ton est donné : « Le jasmin, c’est pour nous, les roses, c’est pour vous, et les ronces c’est pour …eux » dit la comédienne en distribuant ses roses aux spectateurs et en signifiant, d’un geste sans équivoque, que les ronces sont pour les barbus djihadistes.

 Ensuite, au travers de contes traditionnels revisités, c’est la dénonciation de la situation faite aux femmes par les hommes et par les lois qu’ils ont imposées. Le code algérien de la famille rebaptisé “code de l’infamie” est pointé du doigt, les protagonistes masculins subissent défaite sur défaite et sont parfois tournés en ridicule ; le polygame finit en ermite, le frère incestueux ne parvient pas à ses fins, le pêcheur ingrat, en reniant sa femme, est privé de sa véritable richesse.
 Délibérément, la conteuse a choisi de ne pas écrire le texte mais de travailler sur la trame des histoires afin de garder la liberté d’improviser et de faire participer le public. La musique a une part prédominante dans le spectacle comme dans la plupart de nos créations : nous refusons les bandes son et préférons la présence de musiciens sur scène. Un des contes présentés était traditionnellement « chanté » : nous avons créé une mélodie pour rester fidèles à ce principe.
 Autre parti pris, le choix du mode tragi-comique. Comme dans tous ses spectacles, le Théâtre PUZZLE reste fidèle à la devise de la comédie imaginée par le poète Santeuil : « castigat ridendo mores »* Face à l’horreur et à l’injustice dénoncées dans ce spectacle, il est primordial que le spectateur puisse se libérer par le rire et, qu’à l’instar de Figaro, « il se presse de rire de tout avant d’être obligé d’en pleurer ».
  * Elle corrige les mœurs en riant. Devise de la comédie imaginée par le poète Santeuil (Paris 1630) et donnée à l’arlequin Dominique (Bologne 1640) pour qu’il la mette sur la toile de son théâtre.

Organisé par Da Lec’h All, 5 rue du Gal de Gaulle, Spezet

Prix libre

Tout public à partir de 9 ans.