Petites chroniques par temps mauvais #4

Qu’elle soit sèche où gorgée d’eau

La terre exhale sa présence

Et nous vivons dessus

Dedans

Le plus souvent à côté

Les mots nous manquent tellement

Pour dire ce par quoi nous sommes traversés

Peines et joies mêlées

Qu’il faudrait à ce creux une montagne

Une montagne habitée

Peuplée d’hermitages et de sentiers

Et des côtes vigilantes

Des prairies feutrées

Où se cotoîraient

Tant et tant de cheminées

Un vertige,

Voilà ce qu’il nous faut.

NADA.


note de Rares Averses :

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