Qu’elle soit sèche où gorgée d’eau
La terre exhale sa présence
Et nous vivons dessus
Dedans
Le plus souvent à côté
Les mots nous manquent tellement
Pour dire ce par quoi nous sommes traversés
Peines et joies mêlées
Qu’il faudrait à ce creux une montagne
Une montagne habitée
Peuplée d’hermitages et de sentiers
Et des côtes vigilantes
Des prairies feutrées
Où se cotoîraient
Tant et tant de cheminées
Un vertige,
Voilà ce qu’il nous faut.
NADA.
note de Rares Averses :
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