- D’un côté, deux porcheries avec leurs captages d’eau, leurs émissions d’ammoniac et leurs plans d’épandage en amont des affluents de l’Ellé et du site Natura 2000,
- De l’autre, une population qui commence à tousser et à s’inquiéter des répercutions des élevages industriels sur la qualité de l’air, sur la ressource en eau et les milieux naturels.
Faut dire que PRIZIAC occupe déjà la 10ème place des communes les plus émettrices en ammoniac en Bretagne avec presque 60 tonnes envoyées dans les airs tous les ans. Ces émissions sont destinées à retomber quelque part, on ne sait trop où. Pour être plus précis, les 58, 7 tonnes d’ammoniac dont nous parlons sont seulement une partie de la réalité car à PRIZIAC, seulement 3 élevages, les plus polluants, ont l’obligation de déclaration. Il reste 19 autres élevages présents sur la commune qui, eux, ne sont pas tenus de déclarer leurs émissions d’ammoniac (obligatoire lorsque les émissions dépassent 10t/an).
Alors que faire lorsque l’on sait que cet ammoniac participe à la formation des fameuses particules fines dont Santé Publique France nous dit le coût en vie humaine : 48 000 décès par an ?
Puisque le préfet du Morbihan autorise encore les fermes-usines à s’agrandir, la société civile est bien obligé de s’organiser : des recours pour annulation ont été déposés au Tribunal administratif de Rennes contre les arrêtés préfectoraux. Les procédures sont en cours et se sont les associations Eau et Rivières de Bretagne et Ar Gaouenn qui se sont lancées dans ces batailles juridiques.
Et comme ce n’est pas toujours suffisant, une manifestation devant la mairie de PRIZIAC se déroule ce samedi 7 octobre à 14h, pour ouvrir le débat et faire bouger les positions.
Au vu des premiers retours, nous serons nombreux et nombreuses à ce rendez-vous et tant mieux. Brisons le silence !
Musiciens et musiciennes, vous êtes les bienvenu.e.s !
Pour contacter le collectif : rafupriziac@luttes.net
Références sur le sujet :